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Ma contibution au débat sur la loi Besson

30 Septembre 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Ce jeudi matin, je suis intervenu dans le débat sur la loi Besson. Ci dessous le compte-rendu officiel de mon intervention :

 

 

Tout en évitant les redites, je veux rebondir sur une phrase de ma collègue Marietta Karamanli : votre projet de loi fait en sorte que tous les Français n’ont pas la même valeur. Pire : votre projet de loi –notamment cet article – fait en sorte que tous les hommes n’ont pas la même valeur.

 

En effet, tout est organisé autour du tri !

 

Un tri selon la qualité : les étrangers méritants seraient plus vite naturalisés que les étrangers non méritants, sur le thème de l’immigration choisie que vous avez déjà développé.

 

Un tri selon les origines : dans l’article 2 ter, il est fait allusion à différentes nationalités, laissant penser que, peut-être, selon sa nationalité, on aurait plus ou moins de chance d’être naturalisé.

 

Un tri selon sa religion : J’assistais aux débats hier soir, monsieur le ministre. Le colloque prévu par une partie de l’UMP d’abord rue de la Boétie, puis éventuellement à l’Assemblée… Je vous renvoie au thème et au titre de ce colloque.

 

Un tri selon l’état de santé : j’ai entendu notre rapporteur s’exprimer à la radio sur le sujet, mais je n’ai pas bien compris si l’on devait accueillir ceux qui étaient très malades ou au contraire ne pas les accueillir parce qu’ils coûtaient trop cher à soigner dans notre pays.

 

Un tri selon la nature de la victime ou de l’assassin. Le meurtrier d’un dépositaire de l’autorité publique – un policier par exemple – ne serait pas pénalisé de la même façon que le meurtrier d’un homme ou d’une femme ordinaire, comme si la gravité d’un crime dépendait de la qualité de l’auteur ou de la victime.

 

Delphine Batho a parfaitement décrit l’échec de votre politique sécuritaire, je n’y reviendrai pas. Un crime reste un crime, quel que soit son auteur et quelle que soit sa victime.

 

Je terminerai – j’ai promis de faire court – sur un élément plus personnel et local.

 

Je suis né en Moselle et je suis élu du nord de la Meurthe-et-Moselle. Mon père était un « Malgré-nous », enrôlé de force dans l’armée allemande. Enfant, j’ai vécu ses doutes et ses difficultés par rapport à cette question de nationalité.

 

Je suis élu d’un pays minier où les Italiens, les Polonais, les Nord-Africains sont venus travailler dans la mine pour la prospérité et la grandeur économique de notre pays. Beaucoup ont laissé leur vie au fond de la mine ou après, atteints de maladies professionnelles qui ont écourté leur vie.( Au passage, je signale que vous bafouez les régimes sociaux des mineurs, mais ce n’est pas le sujet du jour.)

 

Je suis élu d’une zone frontalière où près de 100 000 Lorrains franchissent les frontières pour aller travailler.

 

Pour toutes ces raisons, je crois pouvoir parler d’écœurement par rapport à votre texte qui n’est finalement qu’une opération de communication, ainsi que l’a souligné Marylise Lebranchu.

 

Pour vos soirées, s’il vous reste un peu de temps, je vous donne un conseil de lecture : Le Rapport de Brodeck, un livre noir de Philippe Claudel, écrivain lorrain, nancéen, scénariste.

Le héros est un étranger et, tout au long du roman, il est appelé l’Anderer, c'est-à-dire l’Autre, pour les non-germanistes.

 

Eh bien oui, je suis écœuré par ce que porte le texte que vous présentez aujourd’hui. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC)

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Le Parlement légifère, au pas de l'oie...

30 Septembre 2010 , Rédigé par Christian Eckert

De retour de Pau et de Bretagne, j'ai passé mardi une grosse journée en circonscription. Matinée en Mairie, déjeuner à Longwy, enterrement d'une figure locale à Trieux, adieu à notre ami Pierre Marche, socialiste humaniste de Jarny, Comité syndical du SEAFF à Fontoy et Conseil municipal à Trieux.... Une reprise un peu dure, surtout avec un refroidissement ramené du Finistère.

 

Paris le mercredi, après avoir quitté Trieux bien avant le lever du soleil. Réunion des commissaires socialistes aux Finances dès 9 heures. Mise au point de notre discours sur le budget 2011. Le groupe retient ma double suggestion : ce budget est le début du règlement de la facture Sarkozy qui fait payer à tous sa politique fiscale injuste, mais nous ne saurions nous contenter de dénigrer et devons mettre en avant nos propositions (Réforme fiscale qui fusionne l'impôt sur le revenu et la CSG, rendant enfin l'impôt progressif pour plus d'équité) Je récolte au passage la responsabilité de suivre le texte sur la régulation bancaire qui vient bientôt en seconde lecture.

 

Réunion du groupe à 11 heures, rangs clairsemés pour cause de réunions de commissions, et à 11h45 réunion de la Commission des finances où Madame Lagarde et Monsieur Barouin présentent leur projet de budget tout juste sorti du Conseil des Ministres. 10 Milliards d'impôts de plus, qui n'en seraient pas (!), gel des salaires dans la fonction publique et des dotations aux collectivités, 31 000 fonctionnaires de moins, ponctions injustes sur les ménages (abonnements internet, jeunes mariés, taxes sur les assurances....). Mais il paraît que ce n'est pas de la rigueur... Langue de bois extraordinaire que nous peinons à contrecarrer. Fin de réunion à plus de 14 heures, et passage à la buvette pour un saumon-tagliatelles bienvenu car le « Paradisio »d'hier midi est loin, mais j'ai des réserves !

 

Dès 16 heures, série d'auditions pour préparer mon rapport spécial sur « Travail-Emploi », avec notamment le directeur de Pôle-Emploi. Tout va bien... le personnel stresse, (seulement !) quelques suicides ou tentatives parmi eux, charge en moyenne de 105 chômeurs par agents avec des pointes suivant les secteurs. Ils décrochent en moyenne le téléphone 8 fois sur 10 et semblent s'en satisfaire. Les chômeurs vus en circonscriptions n'ont pas le même son de cloche. Je le secoue un peu, mais la langue de bois se répand aussi chez les hauts-fonctionnaires.

 

Passage de 19 à 20h30 dans l'hémicycle pour le n-ième texte Besson sur l'immigration. Débat surréaliste et subtilement cynique. Droite un peu divisée, mais cornaquée par quelques ultras qui se lâchent.

 

Gigots-légumes en vitesse avant la reprise de 21h30, où la discussion s'éternise un peu. Le funeste article sur la déchéance de la nationalité approche, mais la droite doute du vote, et préfère suspendre vers 1h du matin en attendant la reprise de ce jeudi 9h30.

 

3 heures de débat, dont 5 minutes de ma pomme, et leur article est adopté. Le progrès fait rage ! L'écoeurement me gagne...

 

Reprise des auditions cet après-midi, et retour chez nous en fin de journée...

 

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Voyage, voyage ...

23 Septembre 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Période de forte "mobilité" que cette semaine !

 

Parti mardi très tôt de la maison, j'ai pris deux avions pour me rendre à Pau via Lyon pour nos journées parlementaires. Arrivé vers 11 heures, j'ai suivi la journée de travaux et notamment l'atelier "finances" qui fut riche des contributions de chacun et qui a permis de caler aussi bien les positions que la stratégie. Nous avons décidé des principes d'une grande révision de notre fiscalité, aussi bien nationale que locale : une assiette large constituée de tous les revenus. Des taux progressifs qui sont les plus justes. Après débats, il a été décidé de faire tout d'un coup, dès 2012 si l'avenir nous est favorable.

 

La soirée fut mémorable : apéro à la mairie où il y avait pêle-mêle foie gras, andouille, jambon, saucisson, fromages et des vins locaux divers et capiteux.

 

En sortant, beaucoup disaient n'avoir plus faim. La suite a battu les records : On entrait dans la salle du repas en traversant une haie de "banda" où cuivres et tambours multipliaient les airs basques entrainants et joyeux.

 

Et puis après une garbure grasse à souhait, re-foie-gras de toutes sortes, jambons de Bayonne et d'ailleurs... Vint ensuite, pour continuer, la Poule au Pot gasconne, sauce aux ceps... Le Madiran faisait passer tout cela. Produits locaux, simples et savoureux.

 

Au moment des fromages et des desserts, après le "trou", retour des musiciens pour des farandoles et de chants où tout le monde s'est lâché. Même les plus rigides, même si quelques caméras trainaient. Après tout, les parlementaires ont le droit de se détendre un peu !

 

Vers 23 h 30, la plupart d'entre-nous étaient à leur hôtel.

 

Le lendemain 9 h, les travaux reprenaient, et Martine Aubry, pendant cinquante minutes, cloturait nos journées, beaucoup filant vers l'aéroport pour prendre l'avion de 14h10. On a sauté le repas, encore repus de la veille...

 

Arrivé à Paris où Laurence m'attendait, nous avons pris un TGV pour la Bretagne. Nous rentrerons lundi de quatre jours passés avec un couple d'amis de toujours.

 

Nous avons tout de même suivi le cortège de ce jour à Vannes, où 10 000 personnes s'étaient mobilisées, dans une manif bruyante et colorée...

 

J'ai bien ri quand j'ai lu que selon la police, il y aurait eu 997 000 manifestants. On se croirait au supermarché avec des prix à 999 Euros !!! Cela leur aurait écorché la bouche de dire 1 Million !

 

En tout cas, il y avait du monde !

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Les roms : bonne question, mauvaise réponse.

18 Septembre 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Avec les roms, Nicolas Sarkozy a trouvé un dérivatif de façon aussi habile que cynique.

 

La présence des roms dérange, pour plusieurs raisons :

 

  • Leur pauvreté, leur misère, leur état physique parfois, nous renvoie une image que nous refusons de voir. C'est l'incarnation de notre incapacité collective à réussir la solidarité et l'insertion qui différencient l'homme de l'animal. Devant le regard des SDF nous avons la même réaction gênée.
  • La faim et la misère poussent un certain nombre d'entre eux à mendier, mais aussi à voler. Personne ne le nie. Les décomptes relèvent en leur sein une proportion de délinquance naturellement plus forte que chez les fonctionnaires ! Qui s'en étonnera ?
  • Leur situation illustre aussi l'incapacité de l'Europe, qu'il est politiquement incorrect de souligner, surtout au PS où cette analyse a fondé bien des divisions. Les évolutions récentes du dossier le montrent. Une politique sociale d'harmonisation européenne sur des minimas décents aurait sûrement été nécessaire préalablement à la libre circulation des personnes.

Ces constats ne justifient pas les images terribles des pelles mécaniques détruisant des caravanes et écrasant les maigres biens de femmes et d'hommes ayant trouvé chez nous une façon de survivre.

 

A Longwy, nous avions un campement d'une bonne centaine de roms, dans le dénuement et la misère totale.

 

La règle des trois mois n'est ici pas une contrainte, le Luxembourg (!) voisin immédiat leur permettant de justifier une courte sortie périodiquement.

 

Depuis un an, avec plusieurs associations dont la Ligue des Droits de l'Homme, avec une municipalité, avec la sous-préfecture, nous avons  cherché des solutions résumées (de façon un peu simpliste) ici : Ceux qui présentaient des caractéristiques d'insertion (langue, scolarisation des enfants, activité proffessionnelle...) ont été autorisés à rester et relogés dans des conditions plus décentes. Les autres (les plus nombreux) ont accepté de partir. Il a fallu des mois pour trouver cet équilibre encore très fragile ! C'est en tout cas humain et équitable.

 

A l'Assemblée, j'ai travaillé avec des collègues et l'association Roms-Europe sur le sujet, car bien des collègues y sont confrontés. A nos journées parlementaires de Pau, nous avons inscrit au programme un atelier sur le sujet. Nous nous devons de dire clairement ce que nous ferons au cas où 2012 nous serait favorable.

 

Plutôt que de faire avec les roms un sujet de fracture, ce funeste gouvernement ferait mieux de faire preuve d'humilité, d'humanité et d'humanisme. Cela n'empêche pas le volontarisme, cela le justifie.

 

 

 

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Retour au calme...........

17 Septembre 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Après ces jours intenses et si particuliers vécus à l'Assemblée, me voici revenu sur la circonscription.

 

Certes un peu fourbu, mais avec le sentiment d'avoir vécu un tournant. Et ce, à plus d'un titre :

 

  • Concernant les retraites, la droite a été au bout de sa logique, faisant payer aux salariés la crise, démantelant la médecine du travail, remplaçant la notion de pénibilité par celle de handicap.
  • Sur la forme, l'attitude de Bernard Accoyer est révélatrice de ce pouvoir absolu recherché par l'UMP. En interrompant prématurément les débats (pour gagner une demi-journée), le Président de notre Assemblée a violé la Constitution. Il ne sera plus reconnu comme tel.
  • Le grand et beau discours de Jean Marc Ayrault dans un hémicycle plein comme un oeuf, et nous tous debouts et écharpés pour l'écoûter, cela fut un moment d'émotion forte et digne.
  • Eric Woerth maniant l'insulte dans l'Hémicycle, certes après des paroles dures de ma collègue, cela a ôté les derniers scrupules que j'avais à l'attaquer si lourdement.

La semaine prochaine, le groupe tient ses journées parlementaires à Pau. Nous aurons à passer maintenant à la phase proposition. On est attendu !

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LCP en direct ce soir !!!

15 Septembre 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Pour ceux qui n'en ont pas marre, je serai ce soir en direct sur LCP à 20 heures.

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Éric Woerth a bel et bien dérapé !

15 Septembre 2010 , Rédigé par Christian Eckert

 

 

 

 

ci-dessous, copie d'un communiqué de presse qui confirme mes affirmations de ce matin !

 

 


        Eric Woerth a bel et bien traité Catherine Coutelle de « collabo » dans l'Hémicycle !



Christian Eckert, député socialiste de Meurthe-et-Moselle, n'a pas rêvé tôt ce matin à l'Assemblée nationale.

Le compte-rendu provisoire des débats, consulté vers 17h00 sur le site de l'Assemblée nationale par le député et son assistant le confirme explicitement.

Ce compte-rendu, rédigé par des fonctionnaires extrêmement compétents et rigoureux, atteste aussi qu'à l'adresse de Monsieur Eckert, le Ministre a déclaré « et vous, vous ne valez pas mieux ! »

Christian Eckert considère que ces propos sont totalement indignes d'un Ministre en exercice.

Si Monsieur Woerth démentait ses propos, il insulterait les fonctionnaires de l'Assemblée nationale et serait une nouvelle fois pris en flagrant délit de mensonge.

Dans le cas contraire, il doit des excuses aux Français et au Parlement.

Après bien d'autres allégations contredites par les faits, Eric Woerth incarne plus que jamais le comportement méprisant et antirépublicain d'une République abîmée par le Président de la République.


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La République se bananise encore un peu plus !

15 Septembre 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Nous avons été privés de temps de parole vers la fin du débat pour cause de « temps programmé ».

 

La fin de l'examen du texte a eu lieu sans que nous puissions parler !

 

Une disposition du règlement permet à chaque parlementaire, représentant de la Nation d'expliquer personnellement son vote après l'examen du dernier article du texte.

Tous les socialistes présents avaient demandé à exercer ce droit. (environ 150)

 

Bernard Accoyer, petit Président de l'Assemblée, a décidé (seul ?) d'interrompre unilatéralement l'exercice de ce droit constitutionnel.

 

C'est une honte ! La vie de travail des salariés, le droit à la retraite décente pour tous, ne valaient-ils pas quelques heures de débat supplémentaires ?

 

Les mensonges répétés des Ministres, l'utilisation partisane des services de renseignement, le pistage des journalistes, l'exercice personnel du pouvoir, la politique des privilégiés, jusqu'où ira-t-on ?

 

 

Réunion de groupe à 11 heures pour décider de la suite !

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ÉRIC WOERTH DÉRAPE !!

15 Septembre 2010 , Rédigé par Christian Eckert

 

6h15 environ. Ma collègue Catherine Coutelle intervient sur l'égalité homme-femme, et souligne les mensonges coutumiers du Ministre Woerth. Le débat dure depuis 15 heures !

 

Assis à quelques mètres d'Éric Woerth, je l'entends clairement traiter ma collègue de « collabo ». Devant mes protestations, le même Ministre me dit « vous ne valez pas mieux ». Le Ministre Tron est consterné.

 

Je fais calmement un rappel au règlement, en soulignant la fatigue collective, sa présence assidue au débat, et en dénonçant les propos indignes d'un Ministre, lui suggérant des excuses.

 

Je n'obtiens, pas plus que d'autres collègues, ni démenti ni excuses.


Silence glacial dans l'Hémicycle et gêne palpable sur les bancs de droite.

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Nuit Blanche, ou presque !

15 Septembre 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Curieuse nuit !

 

Devant le cynisme d'Éric Woerth et des députés UMP, qui démolissent pied à pied notre système des retraites, les Parlementaires de Gauche sont mobilisés !

 

Nous avons tout mis en oeuvre, pour aller au bout du débat, et pour soutenir nos propositions alternatives.

 

Ainsi, la séance commencée hier mardi à 16h15, n'est toujours pas achevée à l'instant où j'écris ces lignes (nous sommes mercredi, 5h30 !). La droite veut voter le texte aujourd'hui, à 17h.

 

Nous avons géré notre temps de parole au mieux, il nous reste environ une heure de disponible. Actuellement, Yves Cochet utilise son reste de temps de parole dans un discours fleuve !

 

Beaucoup de collègues ont passé la nuit en séance. Nous allons utiliser un dispositif spécial d'explication individuelle de vote (5minutes chacun), pour retarder le vote de cette après-midi.

 

Pour ma part, je suis rentré dormir trois heures et demi, afin de prendre le relais à partir de 4 heures.

 

Arriver dans un hémicycle peuplé de députés un peu hagards, à 4 heures du matin, traverser des parvis encombrés de députés endormis sur des banquettes, prendre un café à la buvette avec des serveurs blêmes, tout cela est surréaliste !

 

Si la Présidence avait organisé des débats normaux, nous n'en serions pas là.

 

Les collègues m'accueillent avec bonheur, un ou deux vont pouvoir aller se coucher, la relève arrive.

 

On ignore à quelle heure cette séance record finira, le bruit court qu'ils ne suspendront même pas ce matin, ni même ce midi.

 

La Suède, citée souvent comme modèle, a mis 7 ans pour réformer son régime de retraites, l'Assemblée aura mis 7 jours....

 

En tout cas, la Gauche aura fait son boulot !

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