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Un député n'est pas un webmaster...

30 Novembre 2011 , Rédigé par Christian Eckert

En raison de problèmes techniques, à l'évidence non résolus par le béotien que je suis, des vidéos ne fonctionnent pas.


Tout sera mis en oeuvre, en fonction du temps disponible pour les résoudre....

 

En attendant, mille excuses à tous

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On lui demande l'heure, il donne la météo !

30 Novembre 2011 , Rédigé par Christian Eckert

 

En réponse à ma question du mercredi 23 novembre,
la réponse du Ministre Barouin est à côté de la plaque...
Jugez vous même (4 mn de vidéo)....


 

 

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Derrière François Hollande, pour gagner 2012 !

21 Novembre 2011 , Rédigé par Christian Eckert

Les Primaires citoyennes du Parti Socialiste ont été un grand moment de débat et de mobilisation porteur d'espoir. Elles semblent loin aujourd'hui tant l'actualité "tourne" vite...

Ceux qui, comme moi s'étaient engagés derrière Martine Aubry aux primaires, se mettent bien entendu au service de notre candidat François Hollande en vue de l'élection présidentielle de 2012.
Je le fais d'autant plus volontiers que François possède les qualités qui feront de lui un grand Président de Gauche de notre pays.
Autour de François s'est mis en place une équipe de campagne, dont les premières composantes ont été présentées il y a quelques jours.
Ainsi, Jérôme Cahuzac en est le responsable du pôle économique et financier. Jérôme, depuis le départ de Didier Migaud à la cour des comptes, est le Président de la Commission des finances de l'Assemblée Nationale dont je suis membre.
C'est donc tout naturellement qu'il m'a demandé d'intégrer le pôle économique et financier de l'équipe de François Hollande, plus particulièrement pour y travailler sur la question des banques avec notre collègue Dominique Baert.
C'est aussi naturellement que j'ai accédé à cette demande avec enthousiasme, sur un sujet que j'ai souvent abordé dans mes travaux parlementaires, et dont l'importance grandit tous les jours.
Dans ce domaine sensible et crucial, nous montrerons aux français qu'une autre voie existe pour remettre debout un secteur qui "marche sur la tête".

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Les parlementaires sont-ils privilégiés ?

20 Novembre 2011 , Rédigé par Christian Eckert

Depuis quelques temps, circulent bien des clichés sur les députés, leurs salaires et leurs avantages. Circule aussi l’idée que la diminution du salaire des députés serait nécessaire et contribuerait à l’effort général demandé par la droite pour combler le déficit qu’elle a creusé.

Je voudrais en toute transparence préciser quelques points, et laisser ensuite juge les citoyens-électeurs, quelles que soient leurs situation et leurs convictions.

 

1-       Tout les députés perçoivent un salaire net de l’ordre de 5 300 Euros par mois. Il est indexé sur les salaires des fonctionnaires. Comme pour eux, il est donc bloqué pour trois ans depuis 1 an. Ce salaire est imposable comme pour tout le monde.

2-       En plus, les députés perçoivent sur un compte séparé ouvert en leur nom personnel, une indemnité mensuelle d’un montant à peu près du même ordre, destinée uniquement à payer leurs frais de fonctionnement : loyers de leur permanence, abonnements et charges de celle-ci, fournitures de bureau, loyers de fax, copieurs et autres équipements informatiques, frais de déplacement, de repas, de représentation, achat de gerbes, coupes, lots, médailles, participation à l’accueil et au déplacement de visiteurs, édition de lettres d’information, frais de communication, organisation de réunions de type bilan de mandat, frais de cérémonies de vœux, achat de cartes de voeux…

3-       Les salaires et charges de leurs collaborateurs sont pris en charge directement par l’Assemblée avec un plafond de l’ordre de 9000 Euros par mois.

4-       Ils sont titulaires d’une carte de transport permettant de voyager gratuitement sur le réseau SNCF en Première Classe. Leur conjoint peuvent bénéficier d’une carte SNCF payante permettant une réduction de 50%. Ils ont droit à l’aller retour gratuit sur des vols Air France entre Paris et leur circonscription et 12 Allers simples gratuits par an en France Métropolitaine.

5-       A Paris, leurs repas et consommations sont payantes, les nuits d’hôtel font l’objet d’une participation de 30 Euros par le député. Le reste, jusqu’à 200 Euros maximum, est pris en charge par l’Assemblée. Les déplacements dans Paris (métro ou taxis) sont pris en charge par l’Assemblée.

 

Pour ce qui me concerne, il faut rajouter les précisions suivantes :

1.       Depuis que je suis député, à ma demande, je ne perçois plus d’indemnité de fonction comme maire de ma commune.

2.       Je n’ai perçu aucun frais de déplacement.

3.       Je verse au Parti Socialiste, comme député, 500 Euros par mois de cotisation. Je verse au Groupe socialiste de l’Assemblée, 320 Euros par mois pour participer aux frais de fonctionnement du groupe.

4.       Je n’ai utilisé que deux fois en quatre ans la possibilité d’avoir une chambre d’hôtel, car j’occupe d’ordinaire un studio de 14 m² acquis lorsque mon épouse travaillait à Paris.

5.       Je ne prends jamais l’avion pour aller à Paris, et l’ai utilisé au plus une fois par an pour aller aux journées parlementaires du PS ou à des colloques en France Métropolitaine.

6.       Lorsque j’étais professeur agrégé, je gagnais environ 3000 Euros par mois, pour 15 heures de cours par semaine de classe.

Beaucoup suggèrent de réduire le salaire des parlementaires pour réduire les déficits. Je suis prêt à le faire, dès lors que les notaires, chirurgiens, syndics, traders, orthodontistes, hauts fonctionnaires, patrons de société, sportifs professionnels, gérants de supermarché, artistes, journalistes…. qui très souvent ont des revenus plus de dix fois supérieurs aux parlementaires, bien moins transparents et pas toujours déclarés, se soumettront aux mêmes restrictions. J’exerce ma fonction de député avec passion et y prend beaucoup de plaisir. Cela n’est donc pas un problème pour moi d’y consacrer beaucoup de temps et d’énergie. Les conditions matérielles qui s’y attachent ne sont en rien un facteur d’enrichissement.

En tout cas chacun pourra se forger son propre jugement en toute connaissance

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Quel débat en 2012 ?

12 Novembre 2011 , Rédigé par Christian Eckert

Depuis quelques semaines, le débat public ne traite plus que d'un seul sujet que l'on pourrait résumer en trois mots : Marchés, Dette, Austérité. Exit les débats sur l'emploi, les libertés publiques, le droit à la santé, le droit de vote des étrangers, les sans-logements, la presse, les services publics...

La pensée redevient unique. A c
oup de formules creuses, que nul n'ose contester, on formate les esprits. Exemples pris au hasard :

- "Les dettes d'aujourd'hui sont les impôts de demain"
- "On ne peut faire payer à nos enfants les dépenses d'aujourd'hui"
- "Pour baisser les déficits, il faut baisser les dépenses publiques"

On pourrait disserter des heures sur chacune de ces affirmations. L'économie, la finance et la fiscalité, ne se résument pas en trois affirmations échangées au café du commerce :

- "S'il y a croissance, la dette ne peut-t-elle pas se rembouser sans nouvel impôt ?... "
- "Pourquoi les enfants ne supporteraient-ils pas une partie du prix des écoles qui les ont éduqués ou des infrastructures dont ils profitent ?..."
- "Pourquoi les hausses de recettes ne diminueraient ils pas autant les déficits que les baisses de dépenses ?..."

Les prochains jours permettront sans doute de débattre de tout cela et, je l'espère, d'autres sujets...

Mais si les pricipes se discutent, s'argumentent, se confrontent aux expériences, il n'en va pas de même des faits. Les faits sont et restent. Ainsi, il faut rappeler quelques constats simples :

- La droite gouverne seule depuis dix ans, et Nicolas Sarkozy est Président depuis bientôt cinq ans.
- En 2002 (Gouvernement Jospin), la dette était d'environ 900 Milliards. Elle a doublé en dix ans, s'élevant aujourd'hui à près de 1800 Milliards.
- En 2001 (Gouvernement Jospin), les comptes sociaux étaient à l'équilibre. Aujourd'hui, ils perdent autour de 25 Milliards par ans.
- Les recettes fiscales sur les grosses entreprises, sur les gros patrimoines, sur les gros dividendes, sur les très grosses successions, ont été allégées de plus de 50 Milliards par an !
- Le monde de la finance a été successivement encensé, engraissé et protégé par la droite. En 2007, Madame Lagarde tenait à l'Assemblée des propos émus sur les marchés et leurs vertus . Elle rêvait de faire de Paris la même place financière que Londres. Il suffit de relire ses discours !

C'est bien la droite, et particulièrement celle de Nicolas Sarkozy, qui porte la responsabilité de la situation française, voire européenne. Ce Président là, on ne sait plus s'il est le serviteur ou la marionnette de ce monde financier qui prétend gouverner le monde.

Tout le combat de ces prochains mois sera de sortir de ce système de pensée unique où nous conduit la droite, le centre, une grande partie de la Presse, et malheureusement parfois quelques socialistes... La rupture doit être la règle. Il ne peut s'agir d'utiliser ce système un peu autrement... Il faut le changer en réalisant :

- Une Banque Centrale Européenne qui rachète, mutualise et couvre les dettes des états, cela permettra de ne plus dépendre des "Marchés" qui se nourissent des dettes publiques quand ça les arrange et s'en débarasse quand ça leur profite...

- Une Europe qui conditionne les importations à des règles minimales relatives aux droits des salariès et au respect de l'environnement. Des règles sociales minimales dans les pays de l'Union, c'est cela "la concurrence libre et non faussée".

- Une réforme fiscale urgente et de grande ampleur, seul outil pour une répartition juste des efforts de chacun en proportion de ses facultés pour contribuer aux dépenses publiques dont l'effet redistributif peut être amélioré.

- Des services publics modernes et mieux répartis au service des citoyens. Il faut stopper cette règle stupide du non-remplacement de la moitié des fonctionnaires partant en retraite. Cela a fait perdre 150 000 postes de travail, conduit souvent à brader des services publics au secteur privé, détruit des écoles et des hopitaux et désertifié de nombreux territoires.

Tout un programme, que le peuple souverain pourra choisir, par un vote qui donnera aux autorités démocratiques de notre Pays la légitimité d'affronter les "Marchés" aux ordres desquels le pouvoir actuel cède un peu plus tous les jours. 

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Plan de rigueur Fillon : supprimez d'abord les cadeaux !

9 Novembre 2011 , Rédigé par Christian Eckert

 

 

 

 

 

 

Ma question au gouvernement avant "l'incident Barouin"

Les aurais-je chauffés ?

 

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