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Les Nouvelles ne sont pas bonnes...

26 Mai 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Le retour à l'Assemblée est plutôt agité.

 

Depuis mardi matin, je suis fort pris par les multiples sujets de mon travail parlementaire.

 

La commission des finances prépare l'examen de deux textes, le premier sur le fond européen destiné à contrer la spéculation et à aider les Etats menacés, le second sur la régulation bancaire et financière en France.

 

J'ai été absent lors de la préparation de notre travail, et dois ramer pour me remettre à niveau.

 

J'ai du gérer la visite à Paris du Collectif des communes minières, et ai raté l'audition de Madame Lagarde sur les deux textes.

 

J'ai néanmoins été désigné pour défendre une motion de rejet (30 minutes) du texte "régulation bancaire" la semaine prochaine. Il sera examiné mercredi et jeudi prochain, et mon agenda est encore une fois chamboulé.

 

La permanence n'arrête pas de reporter des rendez-vous. C'est désagréable pour moi et surtout discourtois pour mes interlocuteurs...

 

La commission des finances de ce matin n'a pas apporté des nouvelles rassurantes : la spéculation n'arrête pas vraiment. La France reste inactive, contrairement à l'Allemagne ou aux Etats-Unis qui, pour une fois, légifèrent pour réguler des marchés toujours avides de gains virtuels, sur le dos des déficits publics que les "petits" doivent renflouer, aux prix de restrictions, de plans d'austérité, de sacrifices toujours aussi mal répartis ! Tout cela plomde le pouvoir d'achat de nos concitoyens, et comme en France c'est le principal moteur économique, je reste pessimiste pour la suite.

 

Parallèlement, l'Assemblée examine le texte d'une réforme territorialle dont les objectifs sont de museler les exécutifs locaux, derniers porteurs de justice sociale et de services publics.

 

Avec les parlementaires de gauche, nous menons tous les combats, y compris celui des retraites surlequel Martine Aubry a pris le bon tempo.

 

Les parlementaires de droite pratiquent la méthode Coué, se ressoudent sur le dos des attaques contre le P.S., et sont quand même troublés dans les discussions de couloir.

 

La mobilisation des forces syndicales et politiques est plus que jamais nécessaire.

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Le Père Joseph...

23 Mai 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Beaucoup se souviennent de ce surnom de Staline, et ce Père Joseph là n'a pas laissé que de bons souvenirs.

 

Je suis depuis assez longtemps intéressé par un autre Joseph, contemporain celui là. Je l'ai souvent cité dans mes propos à l'Assemblée : je veux parler de Joseph Stigliz, citoyen des Etats-Unis, prix Nobel d'économie en 2001.

 

C'est un sacré personnage : Il est catalogué à gauche aux Etats-Unis. Attention, pour nous français, c'est à peu près aussi à gauche que Bayrou. C'est en tout cas moins conservateur que Bush.

 

Il est assez largement connu pour avoir défendu des thèses plutot "alter-mondialistes". Là encore, loin des positions à la José Bové, mais quand même, courageuses pour un américain.

 

Il est aussi connu en France pour avoir accepté de piloter, à la demande du Président Sarkozy, une mission dont le but est de trouver d'autres indicateurs que le P.I.B. pour juger de la croissance ou du bien-être de nos pays. Louable intention, quand on sait que le même Président a chargé Jacques Attali d'un rapport dont la croissance du P.I.B. est l'alpha et l'oméga...

 

J'avais été favorablement impressionné par sa réponse à Nicolas Demeurand qui le faisait réagir au slogan "Travailler plus pour Gagner plus" : il avait répondu préférer la formule "Travailler mieux pour Vivre mieux".

 

Ce père Joseph là vient de commettre un livre dont le titre est alléchant : "Le triomphe de la cupidité". Le contenu est largement à la hauteur du titre. Je l'ai à peine entamé, mais cela se lit fort bien, c'est assez pédagogique sur des sujets parfois techniques, et c'est très édifiant sur les causes de la crise.

 

Quant aux remèdes, il est formel : ce n'est pas l'austérité prônée partout qui donnera des résultats. Notre père Joseph est assez Keynésien et se fonde sur l'analyse des crises antérieures pour sa démonstration.

 

La dénonciation des dérives bancaires (titrisation, CDS,...) est implacable. La régulation à mettre en place est bien décrite.

 

Je recommande vivement la lecture de cet ouvrage, et y puiserai des idées pour mon travail sur le projet de loi examiné dans les tous prochains jours à l'Assemblée sur la régulation bancaire et financière.

 

Une première analyse du projet de loi montre qu'on est à mille lieues du volontarisme verbal affiché de G20 en G20, et vital si l'on veut être efficace.

 

Celui qui disait il y déjà 18 mois à Toulon : "Plus rien ne sera désormais comme avant" n'agit pas : Il produit un texte insipide, s'indigne que l'Allemagne interdise (intelligemment) les ventes à découvert de certains produits spéculatifs, et continue à défendre un bouclier fiscal honteux en feignant de l'entailler avec un canif en bois !

 

Il ferait mieux d'écouter le Père Joseph, Stiglitz évidemment !

 


 


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Le Classement des Députés...

22 Mai 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Certains de mes amis m'ont fait part de la récente publication d'un "classement des députés".

 

En effet, le site lesinfos.com, qui l'avait déjà fait l'an dernier, vient de livrer sa version 2010.

 

Vous pouvez consulter ce classement en cliquant sur le lien suivant : classement des députés 2010

 

Je trouve ce classement un peu simpliste, car il mélange un peu tout. Pour autant, c'est un indicateur parmi d'autres...

 

Pour les accros, je recommande le site nosdéputés.fr

 

Il est très bien fait, ne prétend pas classer, même si en consultant la synthèse et en cliquant sur le titre d'une colonne, on obtient de fait un classement sur un critère...

 

Amusez vous à chercher vos députés, et faites vous votre opinion !

 

 

 

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Vous avez dit Pipolle ?

19 Mai 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Les prodiges de la technique moderne et Le Républicain Lorrain qui permet gratuitement (pour combien de temps?) à ses abonnés au portage à domicile de télécharger ses éditions, m'ont fait lire le billet du journaliste tenant la rubrique des potins politiques du mercredi.

 

Il a bien raison de stigmatiser la dérive des journalistes trop enclins à faire du people avec les femmes et les hommes politiques. Il sait bien de quoi il parle :

 

- Le R.L. m'appelle régulièrement pour savoir où je prends mes vacances et le publie.

 

- Dans la rubrique "échos politique", ma participation à la course de Napatant, qui n'a rien d'un acte politique majeur, avait fait l'objet d'un article ! Il y a eu bien d'autres exemples, sur moi comme sur mes collègues.

 

- Il y a quinze jours, un communiqué relatant la réponse (importante) du Gouvernement à mon interpellation sur Belval n'a pas été publié.

 

Pour autant, je trouve que le RL me "traite" bien. Son reportage sur la vie à l'Assemblée était remarquable et instructif.

 

Il n'aura échappé à personne que je possède deux sites sur internet :

 

1 - Le site officiel du Député, relatant strictement mon activité parlementaire. Ce site est d'ailleurs en cours de reconfiguration car il n'est pas performant.

 

2 - Le blog de Christian Eckert, créé bien avant mon élection, plus personnel, que je nourris moi-même.

 

Je considère que mes électeurs, mes amis, les adhérents du PS, ont le droit de savoir ce qu'est, de l'intérieur, la vie de leur député. J'y relate des faits, des coups de colère, des émotions, des informations, des anecdotes...

 

J'essaie de montrer forces et faiblesses de notre rôle, qui mélange une vie ordinaire et des fonctions particulières.

 

Est-ce de l'exhibitionnisme ? Chacun jugera...

 

En tout cas, la presse y puise ce qu'elle veut.

 

Mon objectif est de tisser un lien avec ceux que je prétends représenter. On dit souvent que cette proximité se perd...

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Pourquoi je n'écris plus !

15 Mai 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Un peu de repos, avec Laurence et 4 couples d'amis. Vacances crétoises et pas crétines ! Joli endroit, hôtel sympa, bonne ambiance. Temps superbe, nourriture délicate et variée, boissons rafraichissantes. Je ne vous en raconte pas plus, pour ne pas vous faire envie... Il parait qu'en Lorraine, il fait froid, qu'à Paris, le Président a sauvé l'Euro, comme il avait sauvé la planète financière (plus rien ne sera comme avant), le climat de la terre à Copenhague (plus important que l'abolition de la peine de mort), la Grèce (en la sauvant on se sauve nous mêmes). Cet homme devrait prendre des vacances. S'il le fait, dites lui d'éviter la Crète, j'ai pas envie de le croiser!
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La gouvernance économique en Europe : le Piège !

10 Mai 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Ils se foutent de nous !

 

Je regrette de moins en moins de ne pas avoir soutenu ce foutu projet de constitution européenne.

 

Ils n'ont plus qu'une seule formule en tête : gouvernance économique en Europe !

 

Pourquoi pas ? Mais entre nous, fallait-il la crise grecque pour s'apercevoir que cette Europe était bancale ?

 

Pas une voix pour dire qu'une politique économique DOIT s'accompagner d'une politique sociale.

 

Si la politique économique esquissée, désirée, souhaitée, ne s'accompagne pas d'une ambition sociale, on va droit dans dans le mur !

 

Je considère qu'un accord sur une politique économique commune ne peut se faire qu'en s'accordant aussi sur un socle social : salaire minimun, temps de travail, retraites, sécurité sociale...

 

Quand reverrons nous des politiques économiques au service des conditions sociales et donc au service de tous.

 

Pour eux, la politique économique signifie croissance financière, mais avec quel partage des richesses !

 

Le Gouvernement se retranche derrière cette crise, derrière les "exigences des marchés", derrière les oukazes à venir de Bruxelles, pour justifier une rigueur supportée toujours par les mêmes...

 

Ils se moquent de nous !!!

 

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Le Parlement ne compte plus !

10 Mai 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Surréaliste, écoeurant...

 

Ce que nous avons vécu sur le texte Grenelle 2 est assez incroyable !

 

Un texte de plus de 200 articles, qui se voulait un monument législatif, le Gouvernement et la Conférence des Présidents lui accorde royalement 30 heures de débat, dont 11h30 pour notre groupe !

 

D'abord, ce texte est étudié en séance au moment de la crise financière et personne ne s'y intéresse.

 

Ensuite, son examen a lieu les 6 et 7 mai, veille d'un jour férié, et les Parlementaires sont pressés de retourner commémorer l'armistice dans leurs circonscriptions.

 

Ayant avec Jean Yves et Michel déposé des amendements importants sur la gestion de l'Après-Mine, je suis allé à Paris le 6 au soir, et ai attendu... en vain, l'examen de ces amendements :

 

Dans la soiré du vendredi 7, la Conférence des Présidents (majorité de droite) a décidé de finir le texte dans la nuit du 7 au 8 mai... Nous avons donc attendu jusqu'à 3h20 du matin de ce jour férié pour voir notre temps de parole épuisé, malgré la bienveillance des socialistes restés là qui nous gardaient un peu de temps en réserve...

 

Aucun député de droite lorrain n'était présent ! Ils font les jolis coeurs en Lorraine mais ne suivent pas leurs engagements à Paris !

 

Une nuit quasi-blanche pour rien. Pas grave pour nous, c'est notre job. Mais nul pour les sinistrés qui seront déçus par le résultat. Le travail fait a montré que la méthode (intervenir sur ce texte là) était la bonne. La volonté politique du Gouvernement aurait pu être différente. L'engagement de la droite lorraine, pourtant sollicitée par le Collectif des communes minières, aura été inexistant.

 

C'est dans ce genre de situation qu'on voit le rôle du Parlement. Avec le nouveau règlement, ce rôle est devenu assez insignifiant !

 

 

 

 

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Le temps programmé des débats !!!

7 Mai 2010 , Rédigé par Christian Eckert

Je vais encore me plaindre !

 

Avec mes collègues Jean Yves Le Déaut et Michel Liebgott, nous avons préparé des amendements au texte Grenelle 2 pour améliorer le sort des victimes d'affaissements miniers, notamment ceux de notre bassin de Piennes Landres.

 

Les règles de l'élaboration des lois nous obligent à présenter ce type de dispositions seulement lors de l'examen de textes traitant de thèmes en rapport avec le sujet.

 

Il nous est apparu, comme le texte Grenelle possède un chapitre traitant des risques industriels, qu'il y avait là une "fenètre de tir" !

 

L'Assemblée étudie en ce moment le texte Grenelle, et nos amendements ont été placés par le service de la séance après l'article 82.

 

Depuis la réforme du réglement, le temps d'examen des textes est limité. Pour ce texte, le temps est de 30 heures dont environ 11h30 pour notre groupe, avec un décompte complexe et peu prévisible.

 

Le moment de l'examen de nos amendements dépend donc de l'avancement des débats. Je suis donc revenu ce vendredi à Paris pour ne pas manquer de défendre nos propositions. Depuis le début, le débat s'enlise sur tous les sujets : les énergies renouvelables, la politique agricole...

 

A cette heure (15 heures), nous ignorons si la séance aura lieu cette nuit (veille du 8 mai), ou s'il sera repris lundi... Nous n'en sommes qu'à l'article 45.

 

Pire encore, si le temps de parole de notre groupe est insuffisant, il n'est pas impossible que nos amendements soient examinés sans débat, en catimini donc, et que je sois venu pour rien... ou presque.

 

Fichu règlement, fichue organisation...

 

Je reste donc à Paris, me prépare à une nuit blanche, ou à un retour impromptu lundi...

 

Je louperai sûrement les cérémonies du 8 mai à Trieux.

 

En tout cas, j'aurai fait le job !

 


 


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Les Banques ont encore gagné !

5 Mai 2010 , Rédigé par Christian Eckert

 

Tard dans la nuit de lundi à mardi, je suis intervenu pour expliquer le vote des socialistes sur le plan d'aide à la Grèce.

Ci-dessous, mon intervention :

 

M. le président. Dans les explications de vote sur l’ensemble du projet de loi de finances rectificative, la parole est à M. Christian Eckert, pour le groupe SRC.

M. Christian Eckert. Le groupe SRC votera ce collectif budgétaire. Je voudrais cependant, mes chers collègues, vous mettre en garde contre un triomphalisme que j’ai cru percevoir, notamment dans les propos de M. Jérôme Chartier. Présenter ce texte comme une grande victoire de la France, voire du Président de la République, me paraît très largement excessif. Je préfère l’humilité de M. François Baroin ou de Mme Lagarde, qui n’en font pas une victoire.

Quel sont nos regrets ?

Premièrement, nous regrettons la lenteur de ce plan. Vous nous avez dit : « Nous y sommes arrivés » – ou presque. Mais n’oublions pas que les ordinateurs des traders fonctionnent au millionième de seconde alors qu’il nous a fallu plusieurs mois pour parvenir à ce plan de sauvetage.

Deuxièmement, notre regret a trait aux taux. Et l’on peut avoir le sentiment, ne vous en déplaise, que des bénéfices seront réalisés sur la misère d’un peuple, aux côtés duquel nous souhaitons nous engager.

Troisièmement, madame la ministre, vous dites réfléchir, vous prétendez même avoir écrit des courriers pour obtenir des codes de bonne conduite. Vos prises de position sur la régulation, sur les agences de notation, sur les CDS, que vous ne souhaitez pas interdire mais que vous souhaitez voir organiser dans un marché ordonné, nous montrent que la régulation n’est pas encore effective.

Notons aussi que c’est finalement l’Allemagne qui a imposé sa loi et ses règles. Pour ce qui est des diktats des marchés, notre collègue Perruchot a indiqué à quatre reprises que les marchés exigeaient telle ou telle mesure, telle ou telle démarche.

C’est donc aussi une victoire des marchés.

Dernier élément, qui me paraît le plus important : les banques – le débat l’a montré – s’en sortent finalement bien. Une fois de plus, les risques supportés par les États vont se substituer, et probablement dans la durée, aux risques actuellement supportés par les banques. Nous regrettons d’autant plus votre absence de volonté de taxer le système bancaire. Nous vous l’avions proposé ; vous avez refusé de nous suivre.

Les États vont se substituer aux banques, pour ce qui est du fonctionnement de l’économie et de l’organisation de la finance internationale. Il nous semble que la contrepartie serait d’avancer sur la question de la taxation des bénéfices des banques. Des pistes existent, elles ont été explorées, mais vous les avez malheureusement abandonnées.

Le groupe socialiste restera vigilant quant à la mise en œuvre des mesures de régulation et au suivi, dont M. le président de la commission des finances a souligné la nécessité.

Nous voterons néanmoins ce texte, mais sans triomphalisme. Restons humbles ! Il ne s’agit pas d’une grande victoire ni de la France, ni du Président de la République, ni de l’Europe. Il s’agit d’éteindre un incendie qui menace de s’étendre à l’ensemble de notre Communauté. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

 

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Le "Grenelle 2" à l'Assemblée

3 Mai 2010 , Rédigé par Christian Eckert

 

Cette semaine, nous examinerons le projet de loi du « Grenelle 2 » à l’Assemblée nationale.

Par rapport au « Grenelle 1 », ce texte marque un recul incontestable du gouvernement.
Je me souviens que le candidat Sarkozy répétait sans cesse que le développement durable, c’était « une urgence, une nécessité », on a même entendu parler d'un « New Deal écologique »!

Les associations, les syndicats, les entreprises, l'Etat et les collectivités territoriales ont travaillé main dans la main pendant quatre mois. Ce travail a donné naissance à la loi d’intention du « Grenelle 1 », dont nous avons voté les grands principes à la quasi-unanimité. Mais ce n'étaient que des principes, et la loi du « Grenelle 2 » devait assurer leur financement.
Mais voilà, Nicolas Sarkozy a lancé le chantier d’une « taxe carbone » injuste socialement et inefficace écologiquement, puis il a reculé et abandonné l'idée de fiscalité écologique. Puis il y a eu l'échec de Copenhague et un plan de relance qui n’a pas pris en compte la nécessité du développement durable. Et voilà que l'Etat refuse de s’attaquer aux entreprises polluantes, dérégule le secteur de l’énergie, privatise la distribution du gaz et reporte la « taxe poids lourds »...
Souvenez-vous de Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture en mars dernier : « Toutes ces questions d’environnement, ça commence à bien faire ! ». On l'avait compris !!!
Autant le dire tout de suite : le « Grenelle II » n'est qu'un catalogue de mesures techniques et d’ajustements que les députés sont sommés d’examiner...en 30 heures !! Rien que ça !

Les reculs sont partout : on renonce à une agriculture respectueuse de l'environnement en ne prenant aucune mesure forte pour le développement de l’agriculture biologique ; on recule sur l'interdiction des pesticides, sur l'étiquetage environnemental. Les mesures pour protéger la biodiversité ne sont ni contraignantes, ni financées.

Tout doit être bouclé en 30 heures, et j'en suis sûr, cette fois-ci, le gouvernement tiendra sa parole !

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