DEXIA : Des fautes lourdes "couvertes" par le Gouvernement !
Mon intervention du 25 octobre pour pointer les fautes de Madame Lagarde et des autorités bancaires françaises dans le dossier DEXIA
DEXIA : Des fautes en cascade... Mme Lagarde n'y a rien vu !
Ci dessous mon communiqué au nom des socialistes sur Dexia :
Le Gouvernement, La Banque de France… savaient depuis plusieurs années. Qu’ont-ils fait ?
Erreurs, infractions et délits chez Dexia sont consignés précisément dans des rapports des inspecteurs de l’Autorité de Contrôle Prudentiels (ACP) depuis plusieurs années.
Ces éléments ne pouvaient être ignorés ni du Gouverneur de la Banque de France, dirigeant de l’ACP, ni de Madame Lagarde, Ministre d’un Etat présent au Conseil d’Administration de Dexia.
Il leur incombait d’en tirer les conclusions, de mettre sous surveillance immédiate et quotidienne la liquidité de Dexia, plutôt que d’attendre de devoir en catastrophe démanteler Dexia au détriment des personnels, et peut-être de l’équilibre de la Caisse des Dépôts et des deniers publics.
Christian ECKERT et l’ensemble des députés socialistes veulent faire toute la lumière sur les graves dysfonctionnements qui apparaissent à tous les niveaux :
Le Parlement et les Français doivent savoir :
· Pourquoi les dirigeant de Dexia ont-ils perçu des rémunérations extravagantes, y compris postérieurement à leur départ, après des rapports accablants sur leur gestion ?
· Pourquoi les rapports, nécessairement connus de La Banque de France et du Gouvernement, n’ont-ils pas été transmis aux autorités judiciaires et à l’Autorité des Marchés Financiers ?
· Pourquoi ne pas avoir constaté plus vite que les 3 Milliards d’argent public français injectés en 2008 et perdus depuis, n’évitaient pas les restructurations organisées aujourd’hui dans l’opacité et la précipitation ?
Christian ECKERT et le Groupe socialiste de l’Assemblée Nationale, sont favorables à la construction d’une nouvelle structure publique pour organiser les prêts aux collectivités locales, ce qu’aurait du être et rester la mission essentielle de Dexia.
C’est possible autour de La Caisse des Dépôts et de La Banque Postale, à condition de ne pas plomber le nouvel organisme par les actifs douteux que traine encore Dexia.
Christian ECKERT
21/10/2011
Dexia : La note risue d'être - une fois de plus - salée !
Lundi 17, j'ai justifié notre opposition au projet de loi qui prétend redresser DEXIA.
A quel prix ?
Primaires : la suite commence !
Bien sûr, on peut ce soir réaffirmer ce que tout le monde dit à juste titre : Belles primaires citoyennes, très forte mobilisation, ambiance joyeuse, victoire nette, rassemblement en marche, unité pour gagner…
Savourons les points positifs, et soyons derrière notre candidat, sans états d’âme. Pour ma part, je ferai avec enthousiasme ma part de travail. J’aurai sans doute eu plus de mal avec d’autres candidats, hormis Martine bien entendu !
Chapeau à Martine pour avoir été ferme, claire et ambitieuse, et pour sa dignité durant la campagne et après les résultats.
Pour autant, nous devrons veiller à ce que le Parti Socialiste ne se transforme pas en parti social démocrate, comme malheureusement cela a eu lieu dans d’autres pays, avec des résultats électoraux désastreux d’ailleurs.
Nous devrons aussi veiller à rester exigeants par rapport à l’Europe, en lui demandant de se doter d’une dimension sociale qu’elle s’est jusque là refusée à prendre, alors même qu’elle ne gère déjà pas correctement la monnaie et l’économie.
Ces deux conditions, pas assez posées dans les débats des primaires, seront au cœur de la campagne, et devrons trouver des réponses dignes de nos idées de Gauche.
Bravo à François, et en route pour notre victoire en 2012.
Martine Aubry a bien eu raison !
Martine Aubry aurait commis un crime de lèse-majesté dans un interview paru dans le journal 20 Minutes. Voici, pris sur le site internet du journal, La reproduction exacte du passage incriminé :
Qu’est ce qui vous fait croire en une dynamique depuis deux semaines ?
Je le ressens sur le terrain depuis des mois. Cela a été masqué par ces sondages sur les primaires dont chacun sait qu’ils ne veulent rien dire. Le système s’est créé son candidat et nous a matraqués de sondages. Malgré tout cela, une majorité des Français s’est portée sur les trois candidats qui portent le changement, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg et moi.
Vous estimez que le système médiatique a choisi François Hollande ?
Bien sûr. Peut-être parce qu’il est plus facile à battre pour Sarkozy. Mais les Français ont été libres dimanche dernier. Ils ont dit ce qu’ils pensaient clairement. Je pense qu’ils le feront encore dimanche prochain.
Ceci est sans doute insuffisamment argumenté, mais est-ce insultant ? Est-ce méprisant ? Peut-on qualifier cela de dérapage ? Je reproduis ci-dessous la déclaration en retour de Manuel Valls, soutien de François Hollande, qui déclare :
"ça suffit! Je ne permets pas des attaques de ce type. Je ne veux pas qu'on utilise les mots de la droite, voire de l'extrême droite pour disqualifier le candidat en capacité de faire le plus de voix!"
François Rebsamen, lui aussi soutenant François Hollande a estimé que :
"le vocabulaire de Le Pen n'avait pas droit de cité entre candidats socialistes"
J’invite tous les socialistes, tous les journalistes, tous ceux qui voterons demain, à lire et relire les propos de Martine, à lire et à relire ceux du camp Hollande.
Pour mille raisons, Martine n’a pas dérapé. Et l’exploitation de ses propos est la meilleure preuve qu’elle a raison.
Dexia, on va remettre au pot ! Combien ?
Ce mardi, j'ai interrogé le Premier Ministre sur la situation de Dexia.
Voir ici la vidéo :
Tous sur le pont pour voter Aubry !
Dimanche dernier, le Parti Socialiste a organisé les premières Primaires citoyennes ouvertes de notre histoire politique, et ce pari audacieux a été gagné pour au moins trois raisons :
· Le débat entre les six candidats a été à la fois respectueux et intéressant. Il a montré tout autant les nuances entre les candidats que leur convergence sur le socle commun du programme du Parti Socialiste.
· L’organisation rigoureuse du scrutin a permis un résultat que personne ne conteste. Ce n’était pas évident, car tout reposait sur les seuls volontaires engagés autour du Parti Socialiste.
· La participation a surpris tout le monde. Au bureau de vote de Trieux-Tucquegnieux et environs, nous enregistrons le plus fort taux de participation de la circonscription. Le rejet de la politique actuelle a certainement suscité la mobilisation.
Pour autant, contrairement aux prévisions qui ont probablement pesé sur le vote, rien n’est joué et le second tour s’annonce serré. C’est pour cela que la mobilisation observée dimanche dernier doit s’amplifier pour donner au candidat de la Gauche la légitimité pour battre Nicolas Sarkozy au second tour de mai 2012.
Martine Aubry a toutes les qualités pour cela : Comme elle le fait à Lille, comme elle l’a fait en réorganisant le Parti Socialiste, comme elle l’avait démontré en tant que Ministre, elle présente de nombreux atouts : l’expérience acquise, la volonté qu’on lui connait, et la proximité qui est son marqueur, peut-être aussi parce que c’est une femme et que cela compte.
Si sa personnalité justifie que nous la choisissions, ses idées ancrées à Gauche sont incontestables. Les électeurs ne veulent pas d’une gauche purement gestionnaire, qui finalement ne ferait que rosir un peu une politique « pensée unique » qui ne raisonne que pour l’économie, la finance et la monnaie.
Martine Aubry :
· propose de remettre le progrès économique au service des femmes et des hommes, pas au service des banques et des actionnaires.
· veut construire l’Europe, creuset d’un espace social qui protège, mais pas une simple de zone de libre-échange ouverte au moins disant social au nom de la « rentabilité ».
· se veut garante des services publics, à l’écoute des besoins des territoires et de leurs habitants.
· est ferme et résolue à protéger les droits à la santé, à l’école, au logement, à un travail reconnu par ses conditions d’exercice et des salaires dignes.
· affirme des positions claires sur les questions énergétiques et environnementales, et n’a pas l’habitude de changer de position au gré des alliances.
Ici, dans notre Pays-Haut, on connait trop bien les conséquences néfastes des politiques qui ne respectent ni les hommes, ni les territoires.
Député de notre circonscription, je connais bien Martine Aubry. J’ai régulièrement l’occasion de travailler avec elle. Fiable, décidée mais toujours attentive aux autres, elle ne cherche pas le pouvoir pour elle, mais veut le redonner aux français.
Voter pour elle, c’est choisir une gauche forte, sortir des consensus mous et de la course à l’austérité.
Avec conviction, je vous invite à partager mon choix, à vous déplacer dimanche prochain pour permettre à Martine Aubry de battre Nicolas Sarkozy en devenant la première femme Présidente en 2012.
Martine Aubry à Nancy !
Redonner l'espoir dans ce monde de brutes !
Beaucoup d'actualités en ce moment, et du travail pour l'équipe parlementaire, dans une période chargée...
Les Primaires socialistes : Les débats sont intéressants, l'ambiance est bonne, les candidats labourent le terrain... Il
existait deux risques majeurs : se diviser et tomber dans des rivalités suicidaires, ou rester dans la langue de bois et laisser les électeurs indifférents. Ces deux écueils ont été évités
jusqu'alors. Chaque candidat a pu marquer ses nuances et il n'y a pas eu de coups bas. Très franchement, les débats ont été à la hauteur et j'ai le sentiment que les français ont été intéressés.
Il reste trois jours de campagne avant le premier tour. Je serai ce soir avec Martine Aubry après son dernier débat, et l'accueillerai à Nancy vendredi soir avec Michel Dinet pour son meeting de
clôture de cette première étape. Au fil du temps, elle s'affirme comme la plus capable de remettre au coeur de la vie politique, ses compétences déterminées, sa sensibilité au service des femmes
et des hommes, son sens des responsabilités collectivement partagées. Je voterai des deux mains pour elle.
L'Assemblée Nationale : Nous rentrons dans la phase d'examen du budget 2012. Les réunions, travaux en commission et autres
auditions s'accumulent. Je prépare aussi le rapport spécial sur la mission « travail emploi » que je présenterai dans un mois. Premier constat ce budget est en chute libre comme si ces
questions étaient secondaires. Avec un collègue UMP, nous avançons dans notre rapport su la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), qui sera présenté début décembre. Là encore, on
pointera l'abandon des services publics et le sentiment de désarroi des usagers, des élus locaux et des personnels. Taper sur les fonctionnaires, réduire leur nombre, fermer les guichets, c'est
sûrement un exercice sympa quand on déjeune entre nantis le dimanche midi en ville. Mais cela pénalise et désorganise tant de territoires en matière de santé, d'école, de sécurité, d'accès aux
services de l'État...
Le territoire : Il continue de souffrir. Quand à Paris on nous serine que c'est la sortie de crise, on revient dans la vraie
vie en constatant les difficultés sociales et économiques de nos concitoyens. Si les banques et la monnaie occupent toutes les discussions à Paris, ces grands spécialistes ne parlent pas
des salariés, des retraités, des jeunes, des chômeurs, qui vivent tous les jours les mesures d'austérité destinées à « sauver » le système qui a fait leur malheur. . Depuis plus de deux
ans la réforme du système n'avance pas, et les discours prometteurs se sont envolés. Pendant ce temps, les salaires sont gelés, les hôpitaux sont malades, les mutuelles de santé sont taxées, les
écoles ferment, les prix des carburants et de l'énergie flambent, les licenciements et fermetures de sites se multiplient, le crédit devient inaccesible. La confiance en l'avenir et l'espoir que
le progrès améliore la vie ont disparu.
Les affaires : Elles n'ont que trop duré et éclaboussent jour après jours le pouvoir actuel. Évasion fiscale,
rétro-commissions, compromissions pouvoir police justice, tout cela tourne autour de ce cercle qui n'a de premier que le nom et dont les intérêts sont aussi énormes que particuliers. Sans donner
de leçons plus que nécessaire, il est temps de remettre de l'ordre en assurant la séparation des pouvoirs inscrit dans la constitution. Tous les élus de droite et de gauche doivent être
sanctionnés lors de manquements avérés au respect des lois de la République. La nécessaire confiance du peuple envers ses institutions passe par là.
La gauche doit redonner la confiance et l'espoir. La capacité de nos sociétés à découvrir et inventer, fondée sur l'intelligence humaine, existe toujours autant que
durant les décennies passées. Il reste juste -et ce n'est pas rien !- à remettre cette force au service de tous les hommes, et non pas au service de quelques uns d'entre-eux.