CENSURER AU PARLEMENT ET DANS LA RUE.
27 Janvier 2009
Ce mardi, je votei sans état d'âme la censure de ce gouvernement.
Ce jeudi, je manifesterai sans réserve au côté des salariés et des retraités.
Je mesure les inquiétudes des français devant l'avenir sombre qui les attend.
Ce gouvernement est constitué de marionettes, dont les ficelles sont tirées par l'hôte de l'Elysée, lui même finalement le pantin des grandes fortunes françaises et internationales qui lui accordent une existence médiatique puisqu'il sert leurs intérêts.
Les français sont prêts à des efforts. Ils savent qu'une crise puissante rend ces efforts nécessaires. Ce qu'ils n'acceptent pas, c'est que les efforts ne soient pas partagés.
Sans doute paieraient-ils plus facilement les franchises médicales s'ils n'étaient pas scandalisés par le bouclier fiscal.
Sans doute accepteraient-ils des gels de salaires s'ils ne voyaient pas les parachutes dorés et autres rémunérations démesurées.
Sans doute même comprendraient-ils quelques réductions de fonctionnaires s'ils ne sentaient pas que les services publics sont abandonnés au profit du secteur privé et des bénéfices des actionnaires.
C'est bien sûr le sens de la motion de censure que je viens à l'instant de voter. Le résultat est connu d'avance. Jeudi, c'est dans la rue que les mécontents se retrouveront. Plus nombreux ils seront, plus ils seront entendus. Seront-ils pour autant écoutés ?
Il faudra que ce qui se passe aujourd'hui serve de leçon pour les prochaines élections.
Ce jeudi, je manifesterai sans réserve au côté des salariés et des retraités.
Je mesure les inquiétudes des français devant l'avenir sombre qui les attend.
Ce gouvernement est constitué de marionettes, dont les ficelles sont tirées par l'hôte de l'Elysée, lui même finalement le pantin des grandes fortunes françaises et internationales qui lui accordent une existence médiatique puisqu'il sert leurs intérêts.
Les français sont prêts à des efforts. Ils savent qu'une crise puissante rend ces efforts nécessaires. Ce qu'ils n'acceptent pas, c'est que les efforts ne soient pas partagés.
Sans doute paieraient-ils plus facilement les franchises médicales s'ils n'étaient pas scandalisés par le bouclier fiscal.
Sans doute accepteraient-ils des gels de salaires s'ils ne voyaient pas les parachutes dorés et autres rémunérations démesurées.
Sans doute même comprendraient-ils quelques réductions de fonctionnaires s'ils ne sentaient pas que les services publics sont abandonnés au profit du secteur privé et des bénéfices des actionnaires.
C'est bien sûr le sens de la motion de censure que je viens à l'instant de voter. Le résultat est connu d'avance. Jeudi, c'est dans la rue que les mécontents se retrouveront. Plus nombreux ils seront, plus ils seront entendus. Seront-ils pour autant écoutés ?
Il faudra que ce qui se passe aujourd'hui serve de leçon pour les prochaines élections.
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Pourquoi ce blog ?
Longtemps élu local et régional socialiste en Lorraine, Député 7 ans avant d'être Secrétaire d'Etat au Budget et aux comptes publics de 2014 à 2017, il m'apparait utile de partager réflexions et analyses sur la vie publique.
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